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charm's
18 novembre 2011

sensuelle révélation 1

Elle se glissa entre ses draps et les bras de Morphée l’enveloppèrent quasi-immédiatement. Très vite son sommeil s’emplit d’un songe où elle n’était pas seule. Elle se laissa mener par son inconscient sur les chemins du désir et du plaisir…

 «  Juchée sur ses bottes à talons hauts, elle vérifia sa mise dans l’ascenseur, nerveuse à l’idée de le rencontrer en tête à tête. Il lui avait donné rendez-vous sur un parking, et lui avait demandé de ne pas sortir de sa voiture. Elle pensa qu’au vu du peu de temps dont ils disposaient, ils iraient boire un verre dans un salon dont la pénombre leur permettrait quelques gestes intimes volés au gré de leurs audaces tout en restant protégée du fauve qu’il était.

Mais très vite, il l’avait contacté pour lui indiquer l’hôtel, et la chambre 304. Elle avait été surprise, prise de cours…elle… lui… seuls… dans une chambre d’hôtel… Elle savait que cela arriverait un jour, parce que cet homme l’attirait, mais si vite et sans y avoir été préparée…Si elle avait su, elle n’aurait pas mis cette robe, si elle avait su, elle aurait prévu tant de choses différemment…Tout à coup, elle se sentit incertaine, hésitante, maladroite.

Elle se retrouvait donc face au miroir de l’ascenseur, à vérifier son maquillage, sa tenue, ses bas, et tous les petits accessoires dont elle avait agrémenté sa tenue. Comme un petit soldat allant à la guerre, le moindre détail lui parut vital. Avait-elle donc peur de lui ?

Non mais elle appréhendait ce moment de face à face. Allait-elle être déçue une fois de plus, ou serait-elle comblée comme elle le désirait si ardemment au fond d’elle ?

Très vite, elle arriva à l’étage et se dirigea vers la chambre, elle n’hésita qu’une fraction de seconde avant de toquer à la porte. Elle était plus décidée que jamais. Elle avait envie de cet homme et espérait qu’elle n’avait pas fait de faute de goût dans son habillage, son maquillage, son parfum ou les instructions qu’il lui avait données.

Lorsqu’il ouvrit la porte, elle replongea dans ses yeux bleus. Elle était nerveuse, désorientée, fébrile. Il la fit entrer, s’enquit de sa santé puis lui demanda quel était son état d’esprit. Elle ne sut trouver les mots pour exprimer sa peur, ses envies, son excitation, son appréhension, tout cela, savamment entremêlé dans un mélange sulfureux. Elle fit le tour de la chambre, ne sachant quelle contenance adopter. Puis elle se défit de son manteau, elle avait chaud, et elle savait pertinemment qu’elle était ici pour rester et obéir à cet homme.

Il se tint devant elle.

«  Si tu restes, tu sais ce que cela implique ? »

« Oui. »

« Es-tu prête à m’obéir ? »

« Oui. »

« A partir de maintenant tu te tairas sauf si je te pose une question ou si je t’autorise à parler, est-ce clair ? »

« Oui. »

 

 

P1040510

 

 

 

 

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Commentaires
N
Hmmmmmmmmmmm merci beaucoup...<br /> J'ai pu vaguement m'apercevoir que vous même vous adonnez à l'écriture sur votre blog...J'y retourne de ce pas, pour vous relire attentivement...<br /> Pour ce qui est de la suite, vous pourrez la lire jour après jour...votre impatience me flatte...
X
Des mots et des images qui marquent ... C'est étrange, d'être spectateur d'une telle scène. Etrange et troublant ...<br /> <br /> La suite ...<br /> <br /> S'il vous plaît, Madame !
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